Perte de cheveux hormonale : le diagnostic qui a tout changé

En comprenant ma perte de cheveux progressive, j’ai appris à prendre soin de moi

Pour Charline, les ennuis capillaires se sont longtemps résumés à « pas de temps à perdre sur ma perte de cheveux ». Oui, ils tombent, un peu, beaucoup, passionnément, mais faut-il vraiment s’en inquiéter ? Une pincée de changement de saison, un soupçon de stress, après tout, les coupables sont nombreux ! Mais la pause imposée par les confinements de 2020 va amener cette responsable marketing digital à lever le pied pourse pencher enfin sur ses racines… quitte à chambouler toute sa vie!

Quel a été l’élément déclencheur pour aller enfin à la racine du problème ?

Le Covid est arrivé, et comme tout le monde, je me suis retrouvée à la maison 24 h/24. Avec la vie au ralenti on voit les choses différemment, on prend le temps de se poser sur tout ce qu’on avait glissé sous le tapis. Et puis je ne pouvais plus regarder a leurs : bien obligée de ramasser tous les cheveux tombés autour de mon espace bureau, et il y en avait beaucoup. J’ai pris rendez-vous chez différents spécialistes, et le diagnostic est tombé rapidement : un dérèglement hormonal. J’étais inquiète, j’avais plein de questions, mais au final soulagée d’avoir mis le doigt sur quelque chose qui m’échappait depuis 15 ans ! Et surtout, j’avais enfin un plan à mettre en place.

Suite à ce diagnostic de déséquilibre hormonal, qu’avez-vous changé à votre quotidien ?

Je n’y suis pas allée de main morte (rires). J’ai tout repris de fond en comble. Absolument tout. Mes habitudes alimentaires, mes cosmétiques, mes produits ménagers, mon rapport au sport, jusqu’à mes meubles et mes Tupperwares ! J’ai vraiment voulu assainir ma vie au maximum et contrôler ce que je pouvais contrôler. Ma devise : less is more. Si quelque chose est controversé, je passe mon tour.  Je privilégie la naturalité, je fais très attention à tout ce que je consomme. Pour mes soins antichute, j’utilise des produits sûrs comme Triphasic, par exemple. Ce diagnostic a été une vraie révélation et une prise de conscience pour changer le rapport que j’entretiens avec mon corps. 

Comment cela s’est traduit sur votre chute des  cheveux ?

Ils ont été à l’origine de ce 180° global. J’ai réalisé à quel point les cheveux et le cuir chevelu sont un indicateur de bonne santé. J’aurais dû les écouter bien plus tôt. Aujourd’hui je suis très vigilante, même chez les autres ! Je regarde les cheveux des gens que je croise et je n’hésite pas à interpeller mes proches. Pour les miens, j’ai mis en place des choses basiques : j’ai simplifié ma routine au maximum, éliminé tous les produits qui ne remplissent pas mes critères, j’ai réduit l’usage du sèche-cheveux pour les protéger, j’espace les shampooings pour leur laisser du temps… et niveau coupe, j’alterne différentes mi-longueurs pour ne pas avoir à les attacher.

Comment vivez-vous avec votre chute progressive aujourd’hui ?

Mieux ! J’ai arrêté de regarder à côté. Je suis rassurée d’avoir pu comprendre le phénomène de chute de cheveux hormonale et d’avoir saisi cette occasion pour en apprendre autant sur moi-même. C’est un changement profond pour moi, sur la durée. Et une satisfaction immense de me prendre en main, de faire des choses pour moi, de me chouchouter sans chercher à tout maîtriser. Mes cheveux m’ont appris le lâcher-prise (rires).