Le pfaffia, ce « ginseng brésilien » particulièrement chéri par les peuples amazoniens, est une plante médicinale sauvage rare des forêts pluviales du Brésil, parmi les plus menacées au monde par la déforestation.
C’est dans l’État agricole du Parana que René Furterer a développé sa première filière éthique d’Amérique du Sud autour de la culture du pfaffia.
Outre des propriétés radicales dans la lutte contre la chute des cheveux, la culture de cette plante est devenue en quelques années un rempart contre la déforestation et un moyen de préserver l’emploi dans la région.
Plante herbacée vivace originaire du bassin amazonien, le Pfaffia paniculata, de son nom latin, est le plus connu et le plus ancien des membres de la famille des Amaranthacées (regroupant plus de 800 espèces d’arbustes et de plantes herbacées, dont l’amarante).
On retrouve mention du pfaffia dans des pharmacopées millénaires et ses vertus se répandent jusqu’en Asie où il est utilisé comme ressource alimentaire. En Amazonie, les peuples indigènes le surnomment para tudo, « pour tout », tellement son utilisation est commune pour soulager les petits maux ou prévenir les grands.
En cosmétique, son intérêt a été révélé par les travaux de recherche poussés réalisés par Pierre Fabre et René Furterer dans leur combat commun contre la chute de cheveux réactionnelle.
Le pfaffia, cette plante adaptogène, est réputé pour ses effets tonifiants et stimulants. C’est dans ses racines que nos experts botaniques sont allés chercher de quoi composer un actif unique qui permet de stimuler la vascularisation du follicule pileux pour augmenter son potentiel de croissance et de régénération. Associé au Lotus Mineral ComplexTM et à l’huile essentielle de citron, l’extrait de pfaffia est l’élément clé de notre gamme antichute Triphasic : à eux trois, ils dopent la microcirculation cutanée et l’apport en éléments nutritifs et énergétiques.
Pour la culture du Pfaffia, les producteurs ont recours, de façon ancestrale, à la technique du brûlis, cette forme de défrichement par le feu, car c’est la première plante à repousser après un incendie. Cette méthode traditionnelle, mais dévastatrice, contribue à la destruction et à la déforestation de leurs terres et les met à la merci des grands groupes de l’agriculture intensive.
Pour rassembler leurs forces face à la pression environnementale et industrielle, plusieurs petits producteurs de Querencia do Norte se sont regroupés au sein d’une coopérative, l’ASPAG. Le premier enjeu de notre partenariat au travers de cette filière Fair for life a consisté à leur faire prendre conscience des risques de ce type de récolte sauvage. Ensuite, pour préserver leurs terres et leur environnement, nous les avons formés aux techniques de culture à long terme de la plante.
La recherche de valorisation de leur production est passée par une certification bio. Aujourd’hui, leur foncier est mieux rentabilisé et donc sécurisé.
Les membres de la coopérative décident en toute autonomie de la destination du fonds de développement que nous alimentons avec 5 % du montant de nos achats annuels de matières premières.
En 2019, les agriculteurs qui devaient jusqu’alors procéder au séchage de leurs récoltes dans leur propre foyer ont choisi d’utiliser ce fonds pour s’équiper d’un séchoir qui bénéficie depuis à l’ensemble de leur communauté.
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